COMMUNIQUÉ DE PRESSE : CONGRÈS 2021 !

COMMUNIQUÉ DE PRESSE : CONGRÈS 2021 !

Pour la première fois depuis deux ans, SOS MÉDECINS FRANCE a réuni son Congrès et son Assemblée Générale les 9 et 10 juin à Toulouse, en présence des 63 structures représentées par 250 médecins. En ouverture, le Président de la Fédération, Dr. Jean-Christophe Masseron a appelé l’ensemble des membres à « continuer d’alimenter le souffle et l’ambition qui nous animent, en innovant, en palliant les éventuels défauts du système, pour offrir aux patients, qu’importe l’heure à laquelle survient leur besoin de santé, une réponse médicale de qualité. »

 

SOS MÉDECINS S’INVESTIT POUR LA RÉUSSITE DU NUMÉRIQUE EN SANTÉ

Le Congrès, qui a porté sur le numérique en Santé, a accueilli une intervention de Monsieur Dominique Pon, qui pilote pour le Gouvernement la transformation numérique du système de Santé. A cette occasion, SOS MÉDECINS FRANCE a accepté unanimement d’être “bêta-testeur“ de MON ESPACE SANTÉ, dans la Haute-Garonne, la Loire-Atlantique et la Somme. Le Dr Cyrille Chaugne, Président de SOS MÉDECINS Toulouse, qui accueille le Congrès et participera à cette expérimentation, a souligné « Le numérique, nous connaissons. La gestion sécurisée des dossiers patients, nous connaissons. La dématérialisation, nous connaissons. Il est donc tout-à-fait naturel pour nous de prendre part à cette importante modernisation du système ».

 

SOUTIEN DU MINISTRE OLIVIER VÉRAN

A l’occasion de l’Assemblée générale de SOS MÉDECINS FRANCE, ce mercredi 9 juin 2021 à Toulouse, le Ministre des Solidarité et de la Santé, Olivier Véran s’est adressé en duplex et en direct aux 1300 médecins généralistes de la Fédération, avant de prendre part à quelques échanges.

Le Ministre a chaleureusement remercié SOS MÉDECINS FRANCE, et l’ensemble de sa communauté pour son investissement depuis le départ dans la lutte contre la Covid-19, et dans chaque phase : les soins, le dépistage, la vaccination, le suivi épidémiologique. « Votre engagement a été extraordinaire, j’ai pu compter sur vous à chaque instant ».

Répondant aux demandes de la Fédération, le Ministre a exprimé son soutien à la revalorisation de la visite, en précisant que cela doit se discuter dans la reprise des négociations conventionnelles, et pourrait prendre sa place dans un avenant rapidement. Il a ainsi affirmé que « La visite à domicile sera examinée avec une attention particulière, je peux vous donner cette intention ». 

Il a rappelé le rôle essentiel de SOS MÉDECINS au sein de la chaîne du système de santé et indispensable dans le cadre des expérimentations en cours telles que le SAS et les CPTS. « Les médecins de SOS ont une place de choix dans l’organisation populationnelle permettant aux CPTS d’honorer les missions de soins non programmés, où comme pour le SAS, il y a une satisfaction des acteurs à travailler de manière organisée ».

Il a réaffirmé l’opposition du Gouvernement à la généralisation d’un numéro unique, dossier qui inquiète SOS MÉDECINS depuis des semaines. Pour le Dr Serge Smadja, secrétaire général de SOS MÉDECINS FRANCE, « La querelle des numéros n’a que trop duré. La position du ministre nous rassure mais nous resterons vigilants : il en va de la qualité de réponse aux demandes urgentes des patients ».

 

PERSPECTIVES 2022

En perspective des échéances de 2022, SOS MÉDECINS a décidé un plan d’action offensif, destiné essentiellement à promouvoir un modèle de médecine moderne, humaine et proche des patients. Pour le Dr Jean-Christophe Masseron, Président de SOS MÉDECINS FRANCE « Dans ce modèle, la dématérialisation aura une place, et permettra au système d’être plus fluide. Mais ne devra pas remplacer le contact humain, par la consultation physique et la visite à domicile qui restent des modes privilégiés pour répondre aux besoins des patients ».

« Grâce à sa présence territoriale et son mode d’exercice, SOS MÉDECINS a une expertise et une connaissance des besoins des patients et des réalités de terrain. C’est cette vision que nous voulons porter dans le cadre des importantes échéances qui sont devant nous ». Dr Jean-Christophe Masseron

 

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